Les troubles du comportement du chien peuvent être plus ou moins gênants pour le maître. Dans certains cas, ces problèmes prennent une telle ampleur que la relation homme-chien en est perturbée.
Il faut alors consulter un vétérinaire comportementaliste. Ce spécialiste traitera l’animal pour que la vie reprenne son cours normal au sein de la vie familiale.
Décerner l’origine du trouble
Beaucoup de maitres prennent comme une fatalité le trouble du comportement de leur chien, pensant que l’on ne peut rien y faire. Mais il est bien évident que pour traiter votre chien, il faut d’abord que vous en fassiez la démarche.
Pour décerner les signes de malaise chez votre chien, il est préférable de consulté votre vétérinaire, pourquoi ? Et bien, il commencera par ausculter votre chien, car il peut diagnostiquer une éventuelle maladie.
En effet, certaines affections très douloureuses provoquent une agressivité chez le chien, des ennuis urinaires entraînent des oublis etc…
Le vétérinaire doit donc s’assurer qu’aucune maladie n’est à l’origine du problème. Si c’est un bon spécialiste, il devra vous poser un grand nombre de questions afin de déterminer avec le plus de précision possible, quel est exactement le trouble du comportement et en quelles occasions il se manifeste.
A partir de ces données, le vétérinaire décidera de la méthode à appliquer…
Association de médicaments
Pour que la thérapie comportementale soit très efficace et apporte un résultat positif à long terme, il est conseillé d’associé un traitement médical, conseillé par votre vétérinaire bien-sûr !
Les médicaments administrés sont des neuroleptiques et des anxiolytiques qui permettent de calmer le chien, diminuer ses réactions d’agressivité et son anxiété. Une fois que le dosage et l’association de médicaments sont définis, la correction du comportement peut commencer.
5 méthodes pour corriger les troubles du comportement du chien
Il existe cinq méthodes, essentiellement basées sur le principe de la punition et de la récompense.
1 – L’extinction
Il arrive qu’à un comportement donné, le maître ait systématiquement proposé une récompense, souvent involontairement. Le vétérinaire comportementaliste canin doit alors la repérer et en demander la suppression. Dès qu’il n’y a plus récompense, le chien cesse son comportement indésirable.
2 – La punition
Elle doit être administrée immédiatement après la bêtise, ce qui est parfois difficile à réaliser. Dix minutes après, elle ne signifie plus rien pour l’animal. La punition doit-être désagréable, ce qui ne signifie pas forcément qu’elle soit douloureuse ou prolongée.
3 – Déconditionner
Le chien est obligé de choisir entre deux choses totalement incompatibles. Prenons un exemple : vous possédez un chien terrorisé par un bruit, faire retentir celui-ci pendant le repas. Il doit alors choisir entre s’enfuir et manger. La gourmandise l’emporte très souvent !
4 – La désensibilisation
Il faut soumettre le chien de façon prolongée à ce qui lui fait peur, tout en le rassurant. Les conditions doivent minimiser le danger : présence chaleureuse du maitre, espace permettant de fuir…
5 – L’implosion
Elle consiste à soumettre le sujet de façon très violente à ce qui lui fait peur, sans lui donner la possibilité de fuir. Mais cette méthode radicale peut-être dangereuse pour le chien, provoquant de la dépression ou de l’anxiété.
Les vétérinaires spécialisés
Pour obtenir la liste des vétérinaires comportementalistes proches de votre domicile, vous pouvez téléphoner à la CNVSPA (conférence nationale des vétérinaires spécialisés en petits animaux) au 01 53 83 91 60
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