Comme pour l’homme, la depression du chien existe et cette mélancolie peut-être provoquée par une émotion violente. Votre animal manifeste aussi des émotions mais différemment.
Malgré la nature enjouée, le chien connaît les affres de l’existence. Lorsqu’il manque d’entrain et boude le ballon, c’est qu’il frise la dépression… A vous en tant que maître responsable, d’agir !
Mou comme une chiffe, immobile devant la balle qu’on lui lance, indifférent au jeu des enfants, le chien est dans un état qui doit nous mettre la puce à l’oreille.
Son manque de réaction est aux antipodes de sa nature de bon vivant.
Plusieurs causes en sont à l’origine :
1. Stress
2. Frustation
3. Anxiété
sont les voies qui conduisent à la dépression.
Alors pour mieux comprendre la depression du chien, je vais vous expliquer en détail les 3 causes citées ci-dessus :
La depression du chien – 3 causes en sont à l’origine
Cause 1 : Victime de stress
Le stress signale un danger pour le corps. La production d’adrénaline, une hormone produite par les capsules surrénales, est trop forte. Les muscles se contractent, le temps de réaction est écourté.
Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque le surmenage physique. Il est en proie à une grosse fatigue qui le mène à un état dépressif grave.
Le stress, évalué à la fréquence de la respiration et à celle du pouls peut-être provoqué par un changement de situation dans l’univers du chien.
Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évaluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner une détérioration de son moral.
L’agitation dans une maison où vivent des enfants bruyants et turbulents peut-être stressante pour un chien au tempérament non actif.
Cause 2 : Stress et anxiété
La frustration engendre une forme de stress. Cette réaction, chez un chien auquel on interdit un plaisir accordé jusque là (une promenade par exemple), installe l’insatisfaction permanente.
La frustration peut affecter le chien auquel est imposée la présence d’un jeune canidé. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.
Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. Le chien peut avoir des réactions différentes. Cela va de l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie.
L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Une variante dans le milieu du chien déclenche ce genre d’émotion.
Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, le chien atteint du syndrome de privation…
Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyperattachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.
Cause 3 : Suite à une émotion…
La dépression réactionnelle survient en réponse à une émotion violente. Les symptômes, qui persistent encore huit jours après l’événement, sont les suivants : indifférence à l’environnement, anorexie, frigidité ou impuissance… Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.
Conclusion
Le chien a surtout besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Attention, assurez-vous que ce soit une dépression ou un coup de pompe passager ? Pour cela je vous conseille d’aller chez votre vétérinaire, il posera son diagnostic après une semaine au moins.
Pour traiter la depression du chien, vous pouvez lire l’article que j’ai rédigé : « 10 conseils pour traiter la dépression chez le chien »
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