Les vomissements, tremblements et l’envies d’uriner révèlent l’anxiété chez le chiot. Pourtant, il ne court aucun danger, alors d’où vient son stress ? La raison est que le chiot a manqué de contact les premières semaines de sa vie.
L’anxiété du chiot se manifeste par un comportement asocial. En l’absence de traitement, cela peut entraîner une véritable dépression. Cette attitude maladive se manifeste chez le jeune chien privé d’expériences et de stimulations, durant les toutes premières semaines de sa vie.
L’anxiété chez le chiot
L’anxiété de privation
Dans son développement comportementale, le chiot passe par des phases critiques (la 8ème semaine). L’homme, qui était son ami, lui inspire de la peur.
S’il se trouve dans un climat d’incompréhension où la psychologie animale fait défaut, il prend un mauvais chemin et s’apprête à avoir un comportement anormal.
sa carence affective débouchera sur des difficultés notamment en matière d’obéissance. Enfin, il sera effrayé au moindre bruit et terrorisé dans la rue. Envies d’uriner incontrôlées, vomissements, tremblements sont les manifestations de l’anxiété de privation.
On peut aussi apercevoir chez le chiot, un léchage intempestif des parties du corps. Il finit par se limiter à cette seule activité et le reste du temps se montre agressif.
L’anxiété de séparation
Cette forme d’anxiété chez le chiot apparaît lorsque le chiot est seul, une fois que son maître a refermé la porte derrière lui.
Ces difficultés surviennent lorsque le jeune chien n’a pas été initié à la solitude, qui représente pourtant une leçon très importante dans l’éducation canine. Alors comment y remédier ? Voici 4 remèdes pour gérer ou même guérir l’anxiété de séparation.
Autres cas d’anxiété de séparation
La pathologie de l’hyper-attachement ! Infantilisé, trop couvé, le chiot devient incapable de communiquer et de tisser des liens.
La situation inverse n’est pas enviable : le détachement manifeste d’un maître peut-être anxiogène pour le chiot qui risque une dépression réactionnelle avec anorexie totale pouvant conduire à la mort.
Un des facteurs à l’origine de ces nombreux troubles de l’anxiété est la pathologie de l’attachement maternel.
Alors que faire pour gérer l’Anxiété du chiot ?
La thérapie comportementale
Le traitement médical n’est pas toujours suffisant pour corriger l’attitude anormale du chiot. Une thérapie comportementale associée engendre de meilleurs résultats. Elle consiste à modifier l’environnement du chiot tout en faisant preuve de patience pendant toute la période du traitement, c’est à dire de 3 à 6 mois.
Certaines méthodes comme : le renforcement, la punition, la désensibilisation, l’extinction permettent d’amplifier un comportement ou bien de l’éliminer.
Conclusion
Sachez que si votre chiot a manqué de contacts dans les premières semaines de sa vie, le chiot peut devenir anxieux. L’anxiété chez le chiot n’est pas à prendre à la légère. Seule, une thérapie comportementale associée à des médicaments peut en venir à bout. Vous devez participer activement à la guérison du chiot.
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